samedi 28 mars 2009

Ballade dans West Hollywood



































Salt Lake City Airport




vendredi 27 mars 2009

Comment économiser 24 dollars a votre arrivée a L.A.



Si vous êtes un peu court au niveau de votre budget, voici la marche a suivre pour utiliser le système de bus de la ville de los angeles a votre arrivée a l'aéroport LAX. Bien évidement si la marche a suivre était des plus simples je n'y consacrerai pas un article et ceci vous évitera de dépenser 25 dollars en shuttle.

1- faite en sorte d'obtenir quelques dollars en pièces pour le bus (les chauffeurs ne rendent pas la monnaie)

2- retirez vos bagages au sortir de l'avion.

3- dirigez vous vers la sortie la plus proche. Vous vous retrouverez alors sur une voie couverte ou bus, taxi et shuttle se suivent sans discontinuer. Au dessus de vos têtes vous verrez selon la porte par laquelle vous êtes sortie le nom d'une compagnie aérienne sur un panneau bleu avec un numéro le précédent.

4- En sortant, prenez a droite et longez cette voie sur une ou deux centaines de mètres. Vous arriverez a un virage allant vers la droite. a l entrée de ce virage traversez sur l'ilot central et placez vous en dessous d'un sigle blanc sur fond bleu marine représentant un bus. A cote de ce sigle vous devriez lire une inscription mentionnant "long distance" "buses" et "airport connection".

5- Montez dans le bus "C". (attention il existe des bus A,B et G également qui vous emmènent uniquement vers les parkings de l'aéroport. Demandez bien si le bus va au "City Bus Center" au chauffeur et demandez lui de vous indiquez a quelle arrêt descendre. Ce transfert est gratuit.

6- Une fois arrivez, dirigez vous sur votre droite et marchez 50 mètres jusqu'à trouvez une gare de bus. En générale vous ne serez pa seul a prendre le bus... suivez donc le mouvement.

7- Repérez le bon arrêt (selon votre destination) grâce aux panneaux et attendez votre bus. Il vous coutera entre 0.5 et 2 dollars selon votre destination (j'ai paye 0.75 cents pour me rendre a Santa Monica) Encore une fois, soyez sur d'avoir du change car le chauffeur ne rends pas la monnaie.

Pour plus d'information sur les réseaux de bus et de metro de la ville voici leurs plan.
http://metro.net/riding_metro/maps/images/System_Map.pdf

vendredi 20 mars 2009

USA 2007 (partie 1) Green Room & Last call for Little Rock


Mon précédent séjour aux Etats-Unis (partie 1)

31 Juillet 20007 --> 21 Août 2007

Itinéraire : Hot Springs (AR) – Los Angeles (CA) – San Francisco (CA)

Passé les déboires administratifs et la quête du Graal/Visa, j’aimerai vous raconter avant de partir pour L.A. Le contenu de mon dernier voyage au pays de Mickey, Jack Bauer & Co. Au travers de quelques anecdotes, je tenterai par la même d’évoquer certains préjugés d’avant-départ destinés à vous montrer ce que ce pays a de décadent et de grandiose dans la première impression qu’il a laissé sur moi.

1. Green room & « Last Flight for Little rock »

Mon arrivée sur le sol américain restera gravée à vie dans ma mémoire et probablement dans celle de ma famille avec qui j’ai eu la chance de partager ce jour.

Après un réveil forcé mais joyeux (comme si vous réveilliez un enfant de 10 un peu tôt en lui annonçant qu’aujourd’hui il à le droit d’aller à Disney Land) je prends la direction Roissy en compagnie de mon frère Alexandre (17 ans) pour y rejoindre mes parents et mes deux petits frères (3 & 7 ans à l’époque). Une Alerte à la bombe et deux heures d’attente plus tard nous embarquons finalement avec un léger retard en compagnie d’un large contingent garni d’espagnols bruyants. Première constatation pour l’insomniaque des transports que je suis… 11heures, c’est long, surtout quand l’unique film diffusé est projeté dans un angle impossible par rapport à votre siège et que vôtre mp3 ne dispose que de 50 chansons dont la moitié que vous ne supporté plus. Malgré tout, l’excitation monte aux premiers hectomètres de survol du continent américain et je me souviens avoir eu des flash-back de mes cours de lycée sur la côte ouest américaine saupoudré de description techniques du port de Norfolk (plus grand port militaire au monde) des bouquins de Tom Clancy.

Enfin, le tarmac d’Atlanta fait vibrer l’avion et je ne peux m’empêcher de penser à Gad Elmaleh au son des applaudissements fournis des passagers au pilote… Viens ensuite l’interminable file d’attente du poste du « Department of Homeland Security » la douane américaine. Alexandre me fait remarquer un individu probablement originaire du Moyen-Orient, vêtu de vêtement colorés en soie (que je qualifierai de traditionnel dans mon ignorance confondante) accompagné de sa femme et sa fille également vêtues de la sorte. Cet homme qui, pensions-nous à ce moment là, à la chance d’être déjà au poste de contrôle, s’avance avec sa famille jusqu’au comptoir. Après environ 15 secondes d’échange avec l’officier de douane, un interphone résonne dans le hall géant où nous sommes parqués en demandant un traducteur pour l’homme en question. Après une demi-heure et 10 mètres parcourus pour nous, la famille est emmené par un agent de sécurité hors de nôtre vue.

Plus d’une autre demi-heure plus tard, nous passons à nôtre tour au poste de douane. L’officier questionne mon père sur nôtre séjour, identifie chacun des membres de la famille par emprunte digitale et grâce à une photo numérique. Après avoir fait passer à mon père 5 passeports, l’officier se retourne vers moi et d’un air neutre m’indique qu’un agent va venir me chercher pour m’emmener dans la « Green Room » et que je pourrais récupérer mon passeport là-bas. Ma première réaction de d’effroi se converti en soulagement au simple rappel que cela aurait pût être mon frère et que je suis plus rompu à l’imprévu. Cette confiance s’efface partiellement quand je vois mon père et mon frère une dernière fois de manière entrecoupé quand les portes battantes de la « Green Room » se referment derrière moi. Au moment ou je tourne la tête, je vois d’un seul regard circulaire une vingtaine d’individu au facies caricaturale des différentes nationalité du grand banditisme : Italien gominé et mal rasé, Sud-Américain à chaine en or et signe religieux ostentatoire frappé du même métal, égyptien rasé à balafre… et nôtre homme en costume traditionnel qui argumente avec un officier noir et une traductrice à propos de sa condition de réfugié politique… Il était toujours dans cette posture quand j’ai quitté la « Green Room » 45 minutes plus tard, après qu’un officier m’ai interrogé sur la perte de mon ancien passeport pour s’assurer que je ne l’avais pas revendu…

Une fois sorti de là, mon frère m’a raconté qu’il avait demandé à un agent des douanes pour combien de temps j’en avais en sachant que nous avions un avion à prendre pour l’Arkansas dans la foulée. L’agent lui a dit : « il peut en avoir pour une heure ou pour quatre heures donc vous pouvez le laissez là et partir et il vous rejoindra plus tard. » Charmant !

A nouveau réuni, la troupe s’avança vers le panneau des départs (théoriquement nous étions encore dans les temps pour attraper nôtre vol pour Little Rock dans l’Arkansas…).

En regardant le panneau, je me souviens m’être dit que j’étais très peu concentré car malgré avoir regardé la liste trois fois… aucun signe de notre vol. Après un processus de quelques instants, les cerveaux des individus en âge de lire dans la famille tentèrent de se connecter d’un air impuissant car tous avait la même information… notre vol n’était pas affiché et ne semblait pas même exister.

Après une longue bataille avec une employée de la compagnie aérienne qui était sensé nous convoyer, nous comprenons que notre vol n’a jamais existé et qu’une erreur à pût être été commise à l’impression ou à l’enregistrement de notre billet… ou qu’on nous a vendu un billet qui n’existait pas en connaissance de cause. Nous nous reportons donc vers le vol suivant. Malheureusement, ce vol, qui est le dernier de la journée, est complet. De plus la liste d’attente qui lui est jointe est longue comme le bras et nous sommes 6 (dont un père vaincu par la nicotine et deux enfants en bas âge). Après avoir négocié pour qu’en cas de rade nous soyons hébergés dans un hôtel d’Atlanta, nous décidons tout de même de nous présenter à l’embarquement de ce dernier vol du jour une heure avant sont départ.

Peu avant le départ, nous nous présentons à l’hôtesse en lui indiquant nôtre situation. Elle nous regarde d’un air tout à fait neutre et déclare de manière absolue : « 6 is a big number.» Chaque phrase qu’elle nous adressa par la suite fût conclu et/ou ponctuer par cette phrase. Arrivée à 15 minutes de la fin de l’enregistrement elle annonce « Last call for Little Rock… » Et appelle les passagers manquant à se présenter à l’enregistrement. Mon frère s’agace car elle effectue environ sept ou huit appel commençant par « Last Call for Little Rock » et s’énerve carrément lorsqu’elle fini par appeler les absent par leurs nom : « Tran, Chong, Hitori,… etc » étonnamment que des noms asiatiques. Nous nous installons à la manière de deux sentinelles en alerte en face du long couloir qui mène jusqu’à nous et surtout jusqu’au comptoir d’enregistrement en guettant le moindre touriste asiatique qui pourrait passer par là…

À 3 minutes du vol, je demande à l’hôtesse combien de place reste-t-il et elle m’indique qu’il en reste 10. Je regarde autour de moi et je vois deux autres individus qui comme nous attendent un sésame. Au même moment, un groupe de touriste chinois pointe son nez au bout du couloir, s’avancent vers nous, nous dépassent sans même prêter attention alors que mon frère et moi-même sommes en position hybride entre le kung-fu et l’auto-pendaison, et embarquent sur un vol en partance vers Dallas ou New Orleans.

Avec un peu de recul et une vue un peu business de l’événement nous pouvons nous dire que c’est une belle opération pour la compagnie aérienne, car en vendant un avion qui n’existait pas, ils ont évité de se retrouver avec une quinzaine de passagers ne se présentant pas sur leurs vol tout en remplissant totalement leur appareil…

Quoi qu’il en soit, nous avons bien tous embarqué se jour là sur le « Last flight for Little Rock » une grosse quinzaine d’heure après notre départ de Paris.

mercredi 18 mars 2009

Astuces pour financer votre stage aux Etats-Unis


Après avoir présenté la manière avec laquelle vous pouvez trouver votre stage et comment obtenir votre visa J1, voyons maintenant quelques astuces pour financer votre visa, votre billet d'avion et votre train de vie une fois sur place.


Attention: D'un point de vue légal deux éléments se présentent à vous et sont importants dans votre décision.

1) Un visa J1 vous empêche de travailler car il est spécialement conçu pour que vous quittiez les États Unis à la fin de vôtre stage. Vous ne pourrez donc pas travailler en parallèle de manière légale. Cela peut se révéler être un problème conséquent si votre stage n'est pas rémunéré et que vous n'avez pas les moyens de vivre décemment (logement, nourriture, transport, communication,... etc.)

2) D'après vos engagements auprès de votre sponsor et du "Department of State" Américain vous devez disposer de 750$ par mois minimum en vue d'effectuer vôtre stage dans de bonnes conditions (soit 4500$ pour 6 mois par exemple). Si vous, vos parent ou un tiers ne sont pas capable d'assumer cette charge financière, vous pourrez subir une fin prématuré de votre stage (sachez notamment qu'étant votre responsable légal aux États-Unis, votre "sponsor program" mène plusieurs enquêtes auprès de votre employeur et de vous même pour déterminer si votre stage se déroule bien)


Il apparaît judicieux, aux vue de ces éléments, d'entreprendre une réduction des coûts à tout les niveaux préparatoires (visa, avion, change,... etc.)

I) le choix de vôtre Sponsor Program

voici une liste restreinte des sponsors que vous pouvez trouver en Europe. Ces organismes sont des extensions de structures américaines accréditées ou bien des organismes partenaires de structures américaines accrédités.

Vous pouvez bien entendu traiter directement avec les organismes américain mais ce n'est pas beaucoup moins chère (voir parfois plus chère) et vous souffrirez du décalage horaire dans vos démarche.

Attention: Les prix affichés sont indiqués à titre purement indicatif (pour une durée de 6 mois) et ne reflètent en rien la qualité ou l'étendu du service fourni au delà des éléments DS 2019, assurance et SEVIS. Ces tarifs ont été trouvés après une recherche rapide sur internet. Les prix en $ ont été convertis au taux de 1,3$ pour 1€.

FRANCE:

Comparatif rapide entre les 3 premiers résultats Google (18 mars 2009) avec la recherche "visa J1 France".

Parenthèse: (DS2019+ assurance 6 mois + SEVIS)= 980€ -->
http://www.parenthese-paris.com/
Experiment: (DS2019+SEVIS)= 742€ -->
http://www.experiment-france.org/
Americawelcome: (DS2019+ assurance 6 mois)=750€ -->
http://www.americawelcome.com/

LUXEMBOURG:

Aucun sponsor program (information confirmé par l'Amcham & l'ambassade). Je vous conseille de passer par un prestataire d'un autre pays. Si vous êtes un étudiant du centre universitaire luxembourgeois, l'université peut entreprendre certaines démarches pour vous.

INTERNATIONAL:


Voici deux organismes évoluant en Europe qui ont attiré mon attention lors de ma propre recherche. Le premier (usplacement) est très populaire sur les forums que j'ai visité alors que le second (htp) est celui que j'ai choisi en définitive pour son prix, sa rapidité et le peu de paperasse à réunir pour le dossier.

Suisse:
usplacement: (DS2019+assurance 6 mois+SEVIS)= 923€ -->
http://www.usaplacement.com/
Pays-Bas:
htp J1 visa int.:(DS2019 +assurance 7mois +SEVIS)= 880€ -->
http://www.htp-usa.com/

NB: Les frais de SEVIS s'élèvent à 123 € en mars 2009.
NB': aucun de ces tarifs ne comporte de frais consulaires (107,42 € en mars 2009).
NB'': en choisissant htp J1 visa international j'ai payé 42$/ mois d'assurance.

Pour vous donner une idée du prix total des services, ajouter simplement l'un des éléments manquant. Sachez qu'un visa J1 donne droit à 1 mois de présence supplémentaire sur le sol américain en tant que touriste. Une assurance d'un mois est donc nécessaire en complément.

Enfin, sachez également que certains organismes acceptent que vous puissiez recourir à une assurance extérieure tant qu'elle vous couvre aux USA selon des critères particuliers.

II) Le billet d'avion

--> Réservez le plus tôt possible
--> Essayer les différentes combinaisons possible en terme de lieux de départ, escales et lieux d'arrivé.
--> Utiliser vos offre de fidélité. Par exemple j'ai utilisé 50 000 miles Air France+ 250 euros de taxes d'aéroport pour financer mon aller-retour (bien entendu tout le monde n'a pas cette chance mais si vous ne partez pas tout de suite et que vous prenez l'avion... pensez-y).
--> Si vous avez du temps et peu d'argent, cherchez des combinaisons improbables mais qui peuvent vous permettre un gain conséquent. Par exemple pour une centaine de £ vous pouvez partir depuis Londres jusqu'à Toronto au Canada et ensuite rejoindre la ville américaine de votre choix par avion ou un autre moyen de transport.
--> Ne partez pas pendant les vacances scolaires, dans la mesure du possible.

III) Change €/$

(cet partie de l'article sera complétée plus tard car elle nécessite certaines vérifications de ma part)

--> Votre banque
--> Un bureau de change dans votre ville
--> Aéroport (très déconseillé)
--> Aux Etats-Unis

IV) Obtenir une bourse

Il en existe de nombreuses selon votre pays de résidence.

LUXEMBOURG

--> Si vous êtes résident luxembourgeois, je vous recommande très vivement les bourses délivrés par le CEDIES pour tout les étudiants effectuant leurs études à l'étranger.
http://www.cedies.public.lu/

LUXEMBOURG & BELGIQUE

Commission Fulbright
-->http://www.fulbright.be/

FRANCE

Commission Fulbright
--> http://www.fulbright-france.org/









mardi 17 mars 2009

Comment obtenir un visa J1?


Comme présenté dans l'article "Comment trouver son stage aux USA?" tout étudiant désirant effectuer son stage aux États-Unis devra obtenir un visa J1 auprès d'un "sponsor program" ou programme d'échange. Dans un prochain article, je vous proposerai une petite étude comparative des différents programmes.

Tout d'abord voici la liste des éléments dont vous aurez besoin pour partir:

- une offre de stage (confirmé de façon écrite ou orale par votre employeur)
- un passeport valide
- un sponsor program accrédité
- formulaire DS 2019 (grâce au sponsor)
- formulaire DS 7002 (grâce au sponsor)
- Inscription SEVIS
- DS 156 (on-line) + une photo
- DS 157 (on-line)
- DS 158 (on line)
- Un certificat de résidence (au cas ou vous êtes immigrant dans votre pays de résidence)
- Des garanties financières (vous devez prouvez que vous pourrez disposer de $750/mois)
- Des preuves d'attache à votre pays de résidence (familiales, sociales et économiques)
- Un rdv avec l'ambassade ou le consulat américain.

A cela, s'ajouteront également des documents attestant de vôtre scolarisation dans un établissement universitaire ou encore de vôtre niveau d'anglais. Ces documents vous serons demandé à un moment ou un autre du processus mais leurs formes varient d'un "sponsor program" à l'autre. Par exemple, certains vous demanderons un certificat d'examen (TOFLE, TOEIC, ...etc.) alors que d'autres se contenteront de vous interviewer en anglais.

Concentrons maintenant sur les différentes étapes du processus:

1) Trouver son stage (voir les différentes approches dans l'article précédent)

Délai: variable selon votre approche

2) Vérifiez la validité de votre passeport (il doit être valable jusqu'à 6 mois après la fin de votre stage) et faites les démarches si nécessaire.

Délai: aucun ou quelques semaines

3) Choisissez un programme (voici la liste officielle du Département d'Etat Américain. Si votre programme ne figure pas dans cette liste, vérifiez qu'il a un lien de partenariat avec l'une des organisations de la liste, si ce n'est pas le cas, attention aux arnaques). Notez également que certaines grandes entreprises telles que DELL possèdent en leurs seins un "Sponsor program". Si vous avez la chance d'être pris dans l'une de ces entreprises, vos démarches en seront simplifiés et le coût total limité. Le sponsor programme vous permettra d'obtenir le DS-2019 et le DS-7002 qui sont impératifs à l'obtention de votre visa (J1). La plupart des programmes vous demanderont autour de 1000€ pour l'ensemble du service.

Attention, les délais d'obtention du DS 2019 peut s'étendre entre un et deux mois selon le programme Prévoyez donc une bonne marge de manœuvre temporelle. Vérifiez également si les prix affiché par le sponsor couvre la totalité des frais ou nom et quelle est son traitement de l'assurance de l'étudiant (la fournit-il ou accepte t il une assurance extérieure?)

Délai: quelques jours de recherche pour trouvez un programme vous correspondant en terme de prix de délai et de formalités.

4) Inscrivez-vous auprès de l'un de ces programmes. Il sera alors temps de monter votre dossier visant à obtenir le fameux DS 2019 et, selon les programmes, de payer l'ensemble des frais (hors-frais consulaire du visa) ou seulement un acompte. D'autres vous demanderont de payer plus tard juste avant qu'il vous envoie les derniers éléments du dossier. Quoi qu'il arrive vous devrez régler le solde avant votre départ aux Etats-Unis. C'est également au cours de cette étape que vous mettrez en contact votre futur employeur avec votre sponsor pour que ce dernier vérifie la capacité de l'employeur à vous accueillir dans de bonnes conditions.

Attention, si vôtre employeur possède moins de 25 salariés et crée moins d'un millions de Chiffre d'affaire par an, le sponsor program a le droit d'effectuer une visite préliminaire de contrôle à la charge de votre futur employeur. Prévenez donc bien vôtre employeur des modalités légales de vôtre stage (sponsor, visa,...etc.).


Délai: environ une semaine

5) Suivi du dossier, frais de SEVIS & DS-7002. L'étape suivante implique une bonne réactivité de votre part car le délai totale d'obtention du DS-2019 varie d'un à deux mois selon les programmes d'échanges (à la base) et que chaque retard de vôtre part peut allonger un peu plus le délai. Il vous sera demandé demander de vous inscrire sur la base de données du gouvernement américain SEVIS (les frais sont de $180). Comparé au DS 2019, l'obtention du DS 7002 est une formalité puisqu'on vous demandera simplement votre signature, celle de l'employeur ainsi que celle de votre sponsor.

Délai: de 3 à 8 semaine selon les programmes

6) Votre dossier pour l'ambassade. Une fois que vous avez reçu les DS 2019, 7002 et la facture de votre SEVIS, vous devrez alors monter le dossier de l'ambassade. Ce dossier rassemble les éléments cités précédemment ainsi que d'autre que je vais vous détailler maintenant.

a) Le formulaire DS 156 est un document que vous pourrez uniquement remplir sur internet car une base de donnée vous fournira un code barre nécessaire à votre passage à l'ambassade.
Vous devrez également fournir une photo d'identité avec des critères précis.
b) Les formulaires DS 157 & 158 sont deux document à imprimer et à remplir.
c) Les garanties financières prennent la forme d'une lettre de garanties (letter of guarranty
) ou vous, votre responsable légale ou un tiers stipule que vous pourrez touchez $750/mois minimum pendant toute la durée de votre stage. vous ajouterez à ce document une lettre de garantie bancaire, un extrait bancaire ou une feuille de salaire.
d) Des preuves d'attache à votre pays de résidence (familiales, sociales et économiques).
Le but de l'officier consulaire qui vous interrogera lors de votre rendez-vous est de déterminer si vous comptez quittez les Etats-Unis à la fin de votre stage. Pour augmenter vos chances d'obtenir le visa J1, joignez au dossier tout document officiel et original prouvant votre attache à votre pays de résidence et votre intention d'y retourner à la fin de la période. Par exemple vous pouvez fournir un certificat de scolarité, une titre de propriété, un livret de famille,... etc.
e) Les frais de visa. (Un peu plus d'une centaine d'euros)
Attention, Dans certains pays comme la France vous devrez payer ces frais par avance. Au Luxembourg on vous demandera cet argent en liquide au moment de la vérification de votre dossier.

Délai: entre 1 et 3 jours selon les pays de délivrance.

6) Le rendez-vous à l'ambassade. Après avoir reçu les DS vous pouvez directement contacter l'ambassade et prendre rendez-vous. Un officier consulaire vous posera quelques questions, vous indiquera les documents à apporter et vous indiquera une date de rendez-vous.

Délai: entre 1 et 5 semaines selon le pays de délivrance et les disponibilités de l'ambassade.

Le jour J faites en sorte d'arriver au moins 10 minutes avant l'heure du rendez-vous et faites en sorte d'être détendu car si vous avez un dossier complet il y à peu de chance que l'on refuse ce visa pour lequel vous avez fait tant d'effort. Vous serez d'abord pris en charge par une personne qui vérifiera votre dossier puis par un officier consulaire pour un entretien de quelques minutes.

Selon le pays de délivrance, le délai de délivrance varie de quelques jours (au Luxembourg il est de 48h)

7) Vous y êtes, plus qu'à achetez vos billets d'avion.



Délai total du processus: un à deux mois selon votre réactivité, votre sponsor et l'administration consulaire américaine dans votre pays de résidence.

Comment trouver son stage aux USA?

Tout d'abord il est préférable que vous ayez une idée claire de votre projet sur certains critères (quelle discipline: finance? marketing? ... etc, où?, combien de temps?, avec ou sans rémunération?,...etc.

Ensuite, concernant la recherche effective, en tant qu'étudiant vous avez trois axes possibles:

1) L'approche classique consistant à rechercher au travers des offres disponibles sur internet ou sur d'autres médias. Cette méthode est longue et chronophage mais elle peut vous permettre de trouver le stage qui correspond en grande partie à votre désir initial. Prenez de l'avance dans vos recherche car le taux de réponse est en général faible et n'hésitez pas à relancer les employeurs pour leurs montrer votre ténacité et augmenter votre chance d'être remarqué dans la masse. Il n'est pas question bien sure d'harceler un service "ressources humaines" et une relance tout les semaines suffit amplement.

2) L'approche par le réseau
qui part du principe que chacun jouit d'un réseau plus ou moins large et qu'il peut en tirer parti dans sa recherche. J'ai entendu au cours de ma scolarité de nombreux étudiants se plaindre de leur manque de relations et je m’efforce de mettre en avant la méconaissance de leur propre réseau. En effet, il faut prendre le temps de communiquer autour de soi ses intentions de départ (famille, amis, amis de la famille, famille des amis, anciens stages, professeurs,... etc.) car votre taux de réponse sera en général plus fort que dans l'approche classique parce que ces personnes ont un lien déjà existant avec vous (qu'il soit direct ou indirect). En d'autres termes soyez acteur de vôtre réseau en vous informant des activités et des contacts des uns et des autres.

Par exemple, j'ai obtenu mon stage grâce au fait que ma maman se souvenait que l'un de ses anciens stagiaires avait une sœur travaillant aux Etats-Unis.

Attention: Cette démarche ne vous exonère pas en général d'un minimum de préparation et de professionnalisme. En effet, vous aurez sans doute à fournir un cv et une lettre explicative de votre projet (objectifs du stage notamment) et de passer un entretien comme si vous étiez passé par l'approche classique. Notez également que généralement, plus la taille de l'entreprise est importante, plus vous serez confronté à ce type d'exercice.

3) Le programme d'échange (Sponsor program)
Depuis quelques temps, le gouvernement américain oblige tout individu désirant effectuer un stage sur le territoire US à obtenir le formulaire DS-2019 pour obtenir un visa. Ce document est uniquement disponible auprès d'organismes culturels accrédités par le gouvernement américain nommé "sponsor program" dont voici la liste
. Je reviendrai sur cet élément déterminant dans l'article suivant consacré à l'obtention du visa car son coût financier est important.

Ces organismes proposent également des formules 2 en 1 vous permettant d'obtenir à la fois le stage et le visa moyennant un investissement conséquent. C'est la solution la plus facile en termes de temps et de taux de retour puisque quelqu'un d'autre cherche pour vous.