jeudi 30 avril 2009

Want to know what's next?

dimanche 26 avril 2009

Module Intense Debate ajouté au Blog




Étant en train de développer un projet sur la gestion des commentaires pour les propriétés de mon entreprise j'ai beaucoup étudié les systèmes existant et je me suis dit que cela serait sympa de pouvoir doter mon blog d'un système assez avancé.

Le problème majeur est que mon blog tourne sur blogspot et je m'étais dit que j'aurais du mal à intégrer un système assez technique à l'ensemble tout en gardant un certain standard de qualité.

Par chance, au cours de mes recherches je suis tombé sur Intense Debate qui offre une solution gratuite entièrement intégrée et designée pour blogspot et WordPress.

Le système offre la possibilité de customizer et d'organiser automatiquement un grand nombre de processus (vous pouvez par exemple établir une liste de mots prohibé qui empêchera les utilisateurs de publier un commentaire mentionnant l'une des propositions) de manière plus avancé, de gérer les commentaires entièrement par e-mail (ce qui rends l'ordinateur obsolète car un smartphone doté d'un service email suffit désormais).

Je compte sur vous pour en faire bon usage (J'écrirais un post sur l'évolution des commentaires pour vous tenir au courant).

Je suis également en train de réfléchir à l'ajout d'une application twitter.

Wait and See.

PS: pour un gain de temps significatif, j'ai préféré conserver les articles antérieurs à l'installation du système sous leur ancienne forme.

vendredi 24 avril 2009

Internship in LA - HelpDesk



Depuis quelques semaines, je reçois de nombreux messages de personnes désirant faire un stage aux États-Unis et rencontrant certaines difficultés aux différents moments de l'organisation de leurs voyages et de leur vie sur place.

C'est pourquoi j'ai décidé de créer cette section HelpDesk où seront publié les questions qui m'ont été envoyées ainsi que la réponse que je leur ai proposé.

En espérant que cette que cette section aidera certains d'entre vous. Je pense que oui car les managers de sites internet ont l'habitude de dire que le nombre de requête émises doit être multiplié par dix personnes pour prendre en compte l'étendu du problème rencontré par les utilisateurs ... même si mon blog génère 1000 fois moins de traffic :D)


1) Comment trouver un logement?

Question: "Salut, Je suis étudiante française, le ## mai je viens à LA pour mon stage de 2 mois. Je n\'ai toujours pas de logement. Peux tu me dire où je peux vivre pour 120€ maximum par semaine? Merci beaucoup.A bientôt ;)
#####"


Réponse: "Un conseil d'insider que l'on m'a donné en arrivant c'est de regarder fréquemment sur http://losangeles.craigslist.com/ dans la section "share/roommate".
C'est un site qui ne paye pas de mine mais qui est très populaire et fréquenté (7ème site le plus vue aux US.)Il y à plein d'annonce dessus, certaines douteuses et d'autres parfaitement réelle. avec 120€/semaine de loyer tu ne devrai pas avoir de mal a trou
ver. Sinon ma boite m'a filer un bon tuyau en m'inscrivant sur WestSide rental. mais c'est payant..."

2) Comment trouver un stage en informatique?

Question:"je suis ingénieur en info depuis 3 ans sur Paris et j'aimerais pouvoir bosser aux US mais dans l'état de californie ou floride. La meilleure solution me semblerait être de pouvoir travailler pour une boite française là bas en tant qu'expatrié. Car postuler directement pour un job là bas avec la crise me semble risquer [...]?"

Réponse: "[url=http://www.thibautlemay.info/archives-blog/stage-aux-usa/comment-trouver-un-stage-informatique-a-letranger.html]Je crois que ce lien te sera plus utile que tout les conseils que je pourrais te donner dans ta sphère professionnelle (plus technique disons que la mienne bien que dans le même secteur)
Tu peux t'adresser au webmaster du site, il est très sympa et disponible.
"En ce qui concerne la situation actuelle ... pour la Californie ou la Floride, c'est plutôt mal embarqué car ces deux États sont dans le top 10 des États les plus touché par le chômage (3ème et 7ème sur 50 si mes souvenir sont bon) ... Néanmoins, vu ta branche, tu peux trouver quelque chose dans les grandes boites qui cherchent de la main d'œuvre bon marché... conseil supplémentaire essaye de t'arranger pour entrer dans une boite qui produit des documents de visa (comme Dell ou Microsoft) car ça te facilitera la tache (voir mon blog dans l'article comment obtenir son visa J1 ...http://hadrienraffalli.blogspot.com/2009/03/comment-obtenir-un-visa-j1-step-by-step.html tu y trouveras une liste (en lien dans la partie 3) de sponsors ... cherches les grosses boites et si ton CV est bon ça peut passer car Microsoft par exemple fait beaucoup usage de cette pratique."


3) Comment trouver un stage d'assistante de direction?

Question: "J'ai pour projet de faire un stge au USA plus particulièrement à Los Angeles.
Je me demnade si je m'y prends bien, car je n'y arrive vraiment pas. Je passe aussi par une agence qui au lieu de me proposer des stages dan sl'administratif (peu importe le secteur même si l'evenmentiel est plus mon domaine). Donc l'agence me propose des postes dans la restauration....... je paie 3000€ ce programme pour un stae dans la restauration alors que j'ai un profil d'Assistante de Direction? Bref je suis complétement perdu et là 80% de mes économies sont allés à l'agence. Je postule d emon côté à pas mal d'offres d'emploi sur via le net sur tous les sites existant :-) mais je me demande si ma démarche est la bonne ?? aurais-tu des conseils ??"

Réponse: "Pour ma part je ne recommande pas trop les agences pour ce type de travail exactement pour les raisons que tu evoques. La situation economique est assez dramatique en ce moment ici aux US ... Si on te propose la restauration c'est simplement parceque les employees n'ont pas de salaire ici et sont payes au pourboir ou "tip".

Ce que je te conseil:
1) Cherches dans ton reseau elargi... qu'est ce que ca veux dire? Va au dela de ta famille proche et de tes meilleurs amis et parle de ton projet au plus de gens possible. A force d'expliquer et de montrer ton enthousiasme, tu trouvera forcement quelqu'un qui connait quelqu'un... Qui que tu sois! Demande a tes profs, aux amis de tes parents, aux gens de l'administration de ton ecole, ton docteur,... etc. (Sois sur que tu sache bien expliquer ton projet et de montrer que tu en veux vraiment)
2) Contacts des organisations francaises aux US comme la chambre de commerce francaise a LA (
http://www.frenchchamberla.org/)
-> Appelle les gens et demande
3) Renseignes-toi sur la maniere de rediger un CV electronique. Les americain utilise des formulaires online pour recruter et il y a une maniere particuliere de les remplir. (
http://www.jobera.com/job-resumes-cvs/international-resumes-cvs/united-states/americanresume.htm)

4) Insiste aupres de ton organisation pour qu'il te procure des offres appropries
."


4) visa J1 et la FACC (NY and LA)

Question: Je me permets de te contacter car j'ai trouvé ton blog sur internet en faisant des recherches pour l'obtention du visa J-1.
J'ai un contact pour la réalisation d'un stage à la chambre de commerce franco-americaine à los angeles (FACC LA), mais j'éprouve un peu de difficultés actuellement et je me perds avec tous ces organismes. Comment as tu opéré te concernant?


Reponse: Je te rassure, par les temps qui courent, tu as fais le plus dur car obtenir un stage deviens assez difficile ici!
Voila comment j'ai opere:
1) trouvant les tarrifs lourds et les delais extremement long en france, j'ai cherche au Luxembourg dont je suis resident (je fais mes etudes a Paris et je suis francais). Manque de bol, il n' avais aucun organisme donc j'ai regarde en belgique ... rien de transcendant non plus.
Et puis, au detour d'un site internet, apres la millieme recherche, je suis tombe sur HTP International qui est un oranisme americain qui possede un bureau au Pays-Bas.
Je te les recommande tres fortement car leurs tarrifs sont en dessous de tous ce que tu peux trouver en France et leurs delais sont tres courts (cela m'a pris moins d'un mois entre le premier coups de fil et l'obtention effective du visa).
Au fait, en ecrivant je viens de me rappeller d'un detail: La chambre de commerce delivre des visas J1 ... il faut passer la chambre de new york mais elle effectue les demarches pour les membres de son reseaux... lol
Tu devrais leurs demander (si il peuvent te le delivrer (tehoriquement, je ne vois pas d'obstacle car tu feras partie de leur organization) ... tu as vraiment le cul borde de nouilles :D)
Tu me diras si ca marche!

dimanche 19 avril 2009

Le “social media” c’est quoi? (partie 3)

Partie 1
Partie 2

6. Demand Media

Voila le moment idéal pour moi de vous parler de l’entreprise dans laquelle j’effectue un stage de 6 mois : Demand Media Inc.

Pour l’introduire rapidement cette entreprise a été fondée en 2006 par Richard Rosenblatt (ex- Chairman de MySpace) dans le but de devenir le pendant de Google dans le royaume du social média. En résumé, la mission de l’entreprise est d’amener le contenu le plus pertinent grâce à ces multiples réseaux communautaires et ces outils à la pointe de la technologie.

Aujourd’hui, Demand Media est notamment, à travers son réseau de sites, le plus gros contributeur mondial de vidéo sur YouTube et permet l’échange de 3 milliards de conversation chaque mois, alors que son réseaux est essentiellement centré sur les Etats-Unis (+ de 90% de son trafic).

Sachant que les moteur de recherches emmené par Google permettent de compléter la très grande majorité des recherches envisagées et que la demande pour un contenu de plus en plus diversifié est en perpétuelle augmentation, il devient intéressant de produire un contenue en masse, ce que ne peux pas faire un site internet éditeur de contenu traditionnel (comme Le Monde.fr par exemple).

La seule entité capable de produire une masse de contenu suffisamment importante pour subvenir aux exigences les plus pointus est donc l’ensemble des utilisateurs d’internet lui-même. Dans ce cas là, le monde de la création, de l’édition et de la distribution de contenu met systématiquement en avant la différence de qualité entre le contenu professionnel et le contenu créé par l’internaute lambda pour se rassurer.
Le fait est que, tout d’abord, le contenu professionnel ne peut être appliqué à l’ensemble du catalogue disponible sur internet car il est rare de trouver la double compétence de haute spécialisation et la capacité de l’éditer en temps que contenu. Ensuite, on trouve aujourd’hui avec aisance le pendant qualitatif de n’importe quel article de presse sur des sites de moindre importance. Il suffit de chercher… comme dirait l’autre.
Imaginez maintenant une entité capable d’amener dans les meilleurs résultats de recherche ce type d’article de qualité non conçu par des « best-sellers » pour l’utilisateur, vous saisissez alors ce qu’est l’agrégation du « social media » par Demand Media.

7. Comment çà marche et comment ça rapporte ?



Une grande partie des experts s’accordent à dire que la croissance des dépenses publicitaires sur internet n’est pas aussi rapide qu’initialement escomptée. Les raisons majeures sont la qualité du contenu conjuguées à sa disponibilité et non pas systématiquement à la taille des audiences qu’il génère. Dans un monde drivé par la recherche et le référencement dans la quête du contenu le plus pertinent, le taux de rebond ou « bounce rate » est une donnée intéressante quand à la capacité d’un site internet non pas à acquérir une large audience mais à la faire évoluer le plus longtemps possible à travers son site pour maximiser son exposition à la publicité. En effet, cette unité de mesure exprimée en pourcentage vous indique la proportion d’utilisateur qui n’a visité qu’une seule page de vôtre site avant de le quitter.

Prenons l’exemple d’un site produisant des articles de presse. Imaginez que vous entendiez au détour d’un couloir de métro que Britney Spears a commis une overdose mortelle la veille. Imaginez également que vôtre curiosité people soit assez aiguisé pour vouloir connaître plus de détaille mais que l’industrie du potin n’est pas votre tasse de thé… Vous vous saisirez alors de vôtre ordinateur et vous compléterez la barre de recherche de votre navigateur par un ou plusieurs mots clefs du type « Britney Spears overdose ». En 0,087987 secondes, Google vous donnera 39080900200 réponses et vous choisirez probablement parmi les 5 premiers résultats. Pour vôtre plus grand plaisir j’ai complété cette requête aujourd’hui même, ce qui m’a donné l’occasion d’apprendre que Britney avait déjà fait une overdose… Le premier résultat de la liste vous renvoie vers ce lien http://www.ninapeople.com/britney-spears--tentative-de-suicide-ou-overdose--a6301.html

Un blog people comme il doit sans doute en exister de nombreux. Le fait est qu’après avoir obtenu l’information, vous aurez de grande chance de quitter le site (après 34 secondes soit le temps de lire l’article). Éventuellement vous lirez deux commentaires larmoyant de fans qui augmenteront un peux plus vôtre désire de quitter le site et fera donc augmenter le fameux taux de rebond. Plusieurs millions de recherches se passent ainsi, tous les jours, minimisant l’impact des campagnes publicitaires en raison de la faible rétention des sites, elle-même due à la pauvreté de leur contenu.

C’est ici qu’entre en scène la combinaison du social media, du UGC (User Generated Content) et de l’éditon dans l’accroissement de la profitabilité, à la fois par une meilleure qualité et grâce à l’effet de réseaux produit par la communauté. Reprenons le même exemple que précédemment : L’overdose de Britney Spears. Je suis à peux près sur que si l’article s’était révélé plus long et plus riche, si le site m’avait proposé de lire un article qui anticipait les événements, d’écouter son dernier album inachevé ou de voir une vidéo rétrospective et documentaire sur sa carrière, j’aurais sans doute passé plus de temps sur le site.

Le business model de Demand Media associe quatre facteurs fondamentaux qui lui ont permis d’être profitable depuis le tout début de son existence, il y à trois ans. Tout d’abords, il permet à des utilisateurs individuels de produire du contenu de manière massive pourvu que leur niveau d’expertise soit suffisamment important dans leurs domaines respectifs (Ce modèle stipule que nous sommes tous expert en quelque chose) L’entreprise possède pour cela un grand nombre de sites qui ont tous pour objectifs, si ils ne le sont pas déjà, de devenir les sites leaders dans leurs catégories (eHow, LiveStong, GolfLink, Trails, Cracked, Mania, et bien d’autres…) ainsi que le deuxième plus gros pourvoyeur de noms de domaine au monde (eNom). Demand Media dispose dans un deuxième temps d’un algorithme anticipant la demande pour les mots clefs à succès dans tous les domaines. À partir des analyses de ces données, ils génèrent massivement des titres d’articles qui connaitront un succès important grâce à leurs mots clefs à succès. Les auteurs/ experts devront donc produire le contenu en adéquation avec le titre de l’article qui leur sera proposé par Demand Media. En échange, Demand Media partagera les revenus publicitaires avec les utilisateurs ayant produis le dit-contenu. Le troisième élément important de ce business plan est l’aspect communautaire car il permet de piloter la qualité (car la communauté s’autorégule partiellement), d’améliorer l’expérience de l’utilisateur en lui permettant de partager ses opinions, de sympathiser,… etc, et de créer beaucoup plus de lien pertinents depuis le contenu vers d’autres contenus (en générale hébergée sur une propriété Demand Media car l’entreprise possède des sites sur toutes la chaine d’expertise). La force directrice qui drive la qualité de l’ensemble du réseau de Demand Media est mon quatrième point : Demand Studio. En effet, l’entreprise a dépensé beaucoup d’argent dans cette business unit car elle lui permet d’impulser un standard de qualité à tout son réseau grâce à une large équipe éditoriale qui possèdent les fonctions suivantes :

. Recruter des experts dans tout les domaines pour créer un contenu premium de haute qualité et en masse (incluant toute la chaine de production depuis l’expert jusqu’au réalisateur de film en passant par les correcteurs et les éditeurs).

. Manager la qualité de ces contenus par une politique éditoriale stricte.

Si vous unifiez mentalement ces différents éléments, vous pourrez sans doute apercevoir la modification potentiellement profonde de nos habitudes liées à l’internet et à notre façon de l’utiliser.

Chacun des sites de Demand Media a une manière de manager son contenu assez similaire qui a pour but de maximiser vôtre exposition à la publicité en raison de la qualité et la durée de l’expérience que vous y vivrez. De même, bien évidement, l’entreprise gagnera beaucoup d’argent.

Créé en 2006 après avoir récolté plusieurs centaines de millions de dollars auprès des établissements financiers les plus avisés du secteur. Demand Media est aujourd’hui le 30ème réseau le plus visité aux Etats-Unis (Source Comscore) et se dirige tout droit vers le top 10.

Vu sa croissance, l’avenir à moyen terme qui lui est réservé passe soit par un rachat (Yahoo ! et Microsoft) soit par une entrée en bourse.

La devise du CEO Richard Rosenblatt veux tout dire :

Go Big or Go Home
.

... Et je pense que cela préfigure la naissance d'un géant de l'internet ... potentiellement l'égale de Google.



En bonus: http://www.cracked.com/article_17270_100-unintentionally-hilarious-spam-subject-lines.html
Un article de Cracked.com (site humoristique de DM) en anglais qui m'a tout simplement fait pleuré de rire.

vendredi 17 avril 2009

1 mois et plus de mille pages vues!

Depuis un mois, j'écris sur cette plate forme et j'y prends beaucoup de plaisir. J'aimerais remercier les personnes qui passent par là car cela entretiens ma motivation!

Ce premier mois a été plutôt réussi puisque plus de 1000 pages ont été visualisé (1024 pages vues, 343 visites et 167 visiteurs uniques) et la moyenne du temps passé sur le site par visite est de plus de 5 minutes.

Pour ce deuxième mois, j'aimerai atteindre 50% d'audience en plus.

Pour cela j'entends développer l'interactivité avec d'autres réseaux sociaux (comme twitter ou ExpatBlog), écrire des articles en anglais (en traduire d'anciens également) et essayer de faire des sondages pour déterminer quel contenu est le plus demandé.

Merci à tous!

Hadrien

mercredi 15 avril 2009

le jour où American Idol m'a renversé!




Je regardais la télé plus tôt, après une journée harrassante, et comme d'habitude les programmes diffusés étaient de qualité plus que médiocre avec l'addition salée d'une publicité massive et aussi intrusive qu'indigeste.

Comme aucun programme ne me tentais... Je me suis dis que c'était l'occasion idéale pour gouter un morceau de la version américaine de la Nouvelle Star: American Idol.

Pour commencer, je dirais qu'M6 n'a pas vraiment fait dans l'invention car c'est la même émission mais avec 100 fois moins de moyens ... cocorrico...

Passé la déagréable impression de regarder une émission de télé-réalité, j'éprouve un premier élan de sympathie en voyant que les apprentis chanteurs et chanteuses sont coachés par Mr Quentin Tarentino lui-même/ himself/ ... etc.

Un premier chanteur s'élance ... Ok ... comme d'habitude ... un gars qui chante bien ...

Dans la foulée (foulée complétement saccagée par un énième tunnel publicitaire) le show reprends et l'on voit aparaître un nouveau chanteur (Adam, voir vidéo) et Mr Mr Quentin Tarentino lui-même/ himself/ ... etc nous annonce que le show a trouvé sa rockstar en la personne du nouveau venu.

Je me dis "Chouette!" avec un sourire en coin.

2 minutes plus tard, j'étaint la TV. Sans voix.

Voyez cette vidéo et jugé par vous même. Pour ma part j'ai trouvé celà formidable.


Pour information, American Idol reigne sans partage sur le paysage audiovisuel américain depuis plusieurs années déjà (c'est la 8ème saison) avec une moyenne de 40 millions de spectateurs.


lundi 13 avril 2009

Le “social media” c’est quoi? (partie 2)



Partie 1

Hier, je lisais un article exprimant les difficultés financières de YouTube et Dailymotion sur lemonde.fr qui stigmatisait tout à fait les doutes que j’exprimais dans la première partie de cet article (quand à la capacité de ces sites à générer du profit)

Imaginez maintenant un tout autre concept … au lieu de jouer sur le gigantisme, pourquoi ne pas essayer de performer sur un segment de niche où la cible est facile à identifier ce qui rendra l’ensemble du contenu « monetisable » si trafic il y à.

Prenons l’exemple de la pratique du golf, qui me touche directement car j’ai la chance pour l’une de mes premières missions de travailler pour golflink.com l’un des sites de Demand Media et également le site sur ce sujet qui draine le plus de trafic (plus que PGA.com par exemple).
Le problème qui tend à se présenter sur un segment de ce type est la difficulté chronique à attirer du trafic pour pouvoir vendre aux annonceurs le privilège de faire de la pub auprès d’une cible identifiée de manière très précise.

D’où vient le trafic ? Réponse : du contenu (sa pertinence, sa taille et son optimisation)
Ceci représente le plus gros challenge. En effet, même si vous réunissez une large équipe éditoriale d’expert dans la pratique du golf, d’une part cela vous coutera très chère et d’autre part restera limité en termes de volumes de production de contenu par rapport aux plates-formes antérieurs évoluant dans l’industrie du golf. Cela aura pour effet de vous placer très loin dans les résultats de recherche de Google ou Yahoo, diminuer votre trafic, vos revenues publicitaires,… etc.

Pour solutionner ce problème, la première solution ne vient pas du social media mais de la maîtrise du SEO (Search Engin Optimization) sur laquelle j’espère pouvoir écrire un article plus tard si on me donne l’occasion de travailler dessus pendant mon stage. Pour faire simple, cette pratique consiste à rendre le contenu plus pertinent au regard des résultats des moteurs de recherche pour certains mots clefs et d’éditer le code html pour retirer les barrières à l’indexation de la page. Par exemple il est possible de transmettre son « site map » (plan du site) à Google pour améliorer sa visibilité. Indirectement, cette pratique vous assurera plus de trafic.
Néanmoins si vous ne résolvez pas le problème du volume, vous risquez de ne pas faire le poids face à des sites plus établis. Prenons l’exemple concret d’un site possédant un article de 600 mots optimisé sur l’utilisation du ti en golf et d’un autre site où cet aspect est traité dans 100 articles différents non optimisés. Il est clair que le deuxième site sera beaucoup plus fréquenté grâce à l’influence directe de son volume de contenu.

Le SEO ne règle donc pas le problème du volume.

Je ne sais pas si vous êtes habitués des forums sur internet mais, pour ma part, je n’avais pas idée du volume et de la qualité des articles de certains intervenants (que l’on peut qualifier d’experts ou de semi-experts) jusqu’à ce que j’intervienne moi-même sur l’un d’eux (sportvox). De plus, ils ont tendance à écrire avec une fréquence haute pourvu qu’ils se sachent lus par quelques-uns ou de nombreux autres.

Les forums les plus actifs savent aujourd’hui parfaitement que si ils veulent conserver ces auteurs sur leurs site, qui produiront un contenu de qualité et de manière importante, il leurs faudra manager leur communauté en utilisant plusieurs leviers :
- La modération : essentielle pour améliorer l’expérience de l’utilisateur (user expérience), protéger les bon auteurs et les utilisateurs.

- La récompense : promeut les membres actifs en affichant leur profil, leurs photos et leurs contenus en première page du site (par exemple). On peut également imaginer une récompense financière (modèle de Demand Media que je développerais dans le prochain article)
- L’interaction : 2 points importants, la capacité de débattre à propos d’un contenu voir de l’améliorer (sur le principe communautaire de Wikipedia par exemple) et la possibilité de promouvoir le contenu sur d’autre plate-forme comme MySpace, LinkedIn ou Blogger.
- L’édition : Une équipe éditoriale est un must qui vous permettra de hiérarchiser et de promouvoir le meilleur contenu et ainsi stimuler votre communauté, augmenter le trafic et gagner en qualité globale.

Ici réside donc la solution à notre problème de niche : la combinaison entre le contenu généré par l’utilisateur (UGC) et un management efficace et stimulant de la communauté d’auteur et de lecteur.

Cependant, une dernière embuche vous sépare de la rentabilité… Comment faire pour être sure et certain que vôtre contenu sera adéquat à vôtre cible en sachant que vous aurez un groupe peu contrôlable d’auteur free-lance pouvant écrire sur tout et n’importe quoi. Si vous avez 45 auteurs écrivant sur la meilleur couleur pour peindre un club house… vôtre service éditorial aura bien du mal à stimuler communauté et trafic.

Il existe une solution géniale qui est l’apanage de l’entreprise dans lequel j’ai la chance de faire mon stage et qui me donne la nette impression de travailler chez Google 5 ou 6 ans avant son entré en bourse : Demand Media

La suite et fin dans le prochain article.

Partie 3

Modeling The Real Market Value Of Social Networks

Modeling The Real Market Value Of Social Networks

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Article extrêmement intéressant car il présente un modèle d'évaluation d'entreprise opérant sur le marché des "social networks" comme Facebook & LinkedIn.

On s'aperçoit notamment que malgré un nombre de visiteurs plus importants... Facebook a une valeur toujours inférieur à celle de MySpace.

jeudi 9 avril 2009

Le “social media” c’est quoi? (partie 1)



1. Merci Google Analytics

Si vous lisez cet article, vous connaissez sans doute Facebook. En effet, plus de 50% du trafic généré par ce site provient directement du célèbre réseau social grâce aux postes que j’y publie. En sachant également que les nouveaux venus sur ce blog représentent plus de 60% du trafic, vos chances de connaitre et d’utiliser Facebook sont d’autant plus grande car les nouveaux venus, pour plus de 90% d’entre eux, viennent de Facebook.

Par extension, les visiteurs « habitués » ou « loyaux » viennent également de Facebook (à l’origine). Et si par le plus grand des hasards vous ne venez pas de Facebook, il existe une chance importante (15%) pour que vous veniez de LinkedIn, un autre réseau professionnel où mon blog est diffusé en live par le biais d’un « widget » (ou application). Le reste du trafic est pour le moment généré par des blogs partenaires et par les moteurs de recherche (pour satisfaire votre avide curiosité, les mots clefs les plus demandés sont « obtenir un visa J1 » «french internship in los angeles » et « combien coûte un DS2019»).
Facebook, LinkedIn, blogs … Je fais donc le pari facile que vous connaissez et même que vous utilisez un ou plusieurs « social network » ou réseaux sociaux.

2. La magie de Facebook et de MySpace

Lancé en 2003 par Intermix, MySpace est aujourd’hui le 8ème site le plus visité aux Etats-Unis. Facebook est lui le 4ème site le plus parcouru (derrière l’indéboulonnable Google, Yahoo! et YouTube / source : alexa.com, avril 2009). Ces plateformes connectent les utilisateurs entre eux et leurs permettent de rester en contact, d’échanger, de s’espionner (on ne le dit jamais mais j’aimerai bien avoir une idée des chiffres :) ), de jouer, de se challenger, d’organiser des événements, de soutenir une cause, de travailler en réseaux, d’échanger du contenu (photo, vidéo,…etc.) …etc. et l’on y découvre de nouvelles activités tout les jours!

Pour les annonceurs, cette opportunité est présentée comme extraordinaire, en raison de la possibilité de définir de manière très précise le profil, les goûts, les croyances, les valeurs et les habitudes de l’utilisateur du réseau. Remarquable opportunité également pour qui veux gagner en notoriété par le bouche à oreille ; créer un Buzz.

Songez simplement aux nombre de contenu de toute sortes que vous avez découvert par Facebook (vidéos, musiques, articles … l’article que vous êtes en train de lire!... etc.) et vous comprendrez quel trésor représentent, pour les gens qui vendent ces contenus, les réseaux de ce type. Ajouter également la variable « confiance » à cela et vous avez tout les ingrédients pour un business modèle révolutionnaire. En effet, si vôtre frère, votre meilleure amie ou votre collègue de bureau vous indique un contenu qu’il juge de valeur (comique, intéressant, … etc.) chacun aura naturellement tendance à aller vers ce contenu, spécialement si vous considérez cette personne comme doté de capacité de reconnaissance de la qualité.

3. L’appétit des gros et des très gros pas forcément rassasié !

Aujourd’hui, Microsoft est actionnaire de Facebook, MySpace est propriété de NewsCorp (propriété du magnat des médias Rupert Murdoch) et Twitter serait en pourparlers avec Google en vue d’être racheté. Deux éléments se rattachent au fait de ces rachats et autres prises de participation.

Premièrement, ces startups ont sacrifiées une grosse partie de leur possible rentabilité en échange d’une croissance exponentielle en vue d’être racheté et d’offrir une manne incroyable à leurs fondateurs respectifs et aux entités qui les ont financés. Deuxièmement, la pertinence réelle de ces sites en termes de publicité n’est pas si extraordinaire que promise. En effet, ces sites possèdent une base de données remarquable mais sont en train de devenir beaucoup trop gros pour les exploiter avec précision. En d’autres termes, ils sont en train de découvrir que les individus ont accès à un contenu tellement vaste qu’il est très dur de les ciblés précisément et qu’à tout moment l’utilisateur peut opter pour regarder la vidéo d’un Buzz généré par Pepsi grâce au bouche à oreille (donc sans générer de profit pour Facebook) alors que les pages de ces mêmes utilisateurs sont inondées de bannières Coca Cola sur leurs pages de profile…

La réalité est que cette révolution des «social networks» cache une révolution autrement plus grande, plus profonde et bien plus profitable … celle du «social media».

4. « User Generated Content »Une révolution technologique, culturelle et économique

Au niveau mondial, YouTube vient de devenir le deuxième site le plus visité détrônant ainsi Yahoo! de sa place de dauphin derrière Google. Le principe de YouTube est simple, il donne la possibilité pour les utilisateurs de mettre en ligne leur propre contenu et de le partager avec le monde entier. Pourquoi tant de succès ? Tout simplement car, comme Google, il couvre un spectre beaucoup plus large de requête possible pour l’utilisateur que n’importe quel autre service vidéo.

Qu’apporte la vidéo d’un éléphant se noyant dans un lac aux profits de YouTube dans un scénario économique idéal? La réponse est simple : Les deniers d’annonceurs de niche comme le zoo de Vincennes, un site d’organisation de safari, une association pour le développement des capacités d’apnée de L’éléphant d’Afrique et le blog de Robert, spécialiste des éléphanteaux carnivores …etc. Malheureusement, pour YouTube, il est très dur de monétiser ces vidéos car leur nombre est trop important et les annonceurs auront du mal à toucher leur audience de manière précise.

La puissance conjuguée d’un contenu globale et d’une publicité globale n’est détenu que par Google pour le moment grâce au génie du système AdWord. En d’autres terme cela implique que la zone de profit de Google est plus étendu que celle de YouTube (incapable de monétiser une partie importante de son contenu – niche trop petite, contenue sans License, … etc. – et en raison de la pub qu’il diffuse qui est plus élaboré qu’AdWord (bannières, message publicitaire dans les vidéos) et donc plus compliqué et plus chère à mettre en place.

Malgré cet aspect extraordinaire, un business modèle parallèle et potentiellement plus profitable que Google pourrait bientôt accoucher de l’émergence d’un ou plusieurs nouveaux géants de l’internet en touchant de manière beaucoup plus puissante et précise les marchés de niche.

Apple & Google l’ont bien compris, leurs future expansion économique se situe dans le développement du contenu des niches. Vous pouvez notamment le voir à l’orientation du développement commercial de l’iPhone (« There is an app for about just anything ») qui vous incite à piocher parmi des milliers d’applications disponibles.

Désormais c’est le consommateur qui décide quel est le produit ou le contenu qui lui convient le mieux car son choix est immense de part le cyberspace. Le pari de Google, d’Apple ou encore d’Amazone c’est de pouvoir amener ces utilisateurs partout pour bénéficier, en termes de revenu, du potentiel inhérent à chaque niche (En effet, Amazone gagne plus d’argent en vendant des livres inconnues que des bestsellers, qu’il vend pourtant en masse).

La suite Samedi!

voir (Partie 2)
--> 5. Mesdames & messieurs, le profit est dans la niche.
--> 6. Demand Media
--> 7. Comment ça marche? et combien ça rapporte?

mercredi 8 avril 2009

Funny Birds - Venice Beach

mardi 7 avril 2009

Dimanche entre Venice et Santa Monica